Que faire lorsque votre enfant souffre de phobie scolaire ?

Cet article connaît malheureusement un très vif succès depuis la création de notre blog. Et il me semble à la lueur de ce que je vis chaque jour, que ce phénomène de phobie scolaire est toujours grandissant au fur et à mesure des années.

En effet, il y a 25 ans, lorsque nous recevions un appel de parents inquiets car leur enfant souffrait de phobie scolaire, nous étions déjà surpris, aujourd’hui ce sont deux ou trois appels ou mails que nous recevons quotidiennement pour ce problème. Il y a donc un vrai problème, mais d’où cela vient-il ? De plus, ce souci commence maintenant de plus en plus tôt parfois même en maternelle.

children with panic at school

Je m’interroge chaque jour sur ce phénomène si triste de notre société et je ne peux qu’émettre des suppositions : est-ce le climat familial qui est plus difficile à cause des problèmes de divorces, d’emplois, de maladies ? Mais ceci a toujours existé. Est-ce que l’école actuelle n’est plus adaptée à nos enfants ? ça je le pense sincèrement. En effet, la société a énormément évolué ces dernières 20 années, et l’école très peu donc il y a forcément un problème d’adaptabilité du système actuel aux jeunes d’aujourd’hui. Il est vrai que dans notre établissement, “Le Lycée Montessori International Athéna“, nous accueillons souvent des jeunes en mal être et que peu à peu ils retrouvent le sourire et surtout le goût d’aller à l’école et d’étudier. Donc c’est bien que ce que nous proposons est plus adaptée à ces jeunes. Et encore, nous devons réfléchir encore et encore et faire nous aussi évoluer notre pédagogie. Et c’est ce que nous faisons chaque jour avec notre équipe pédagogique.

C’est ainsi que maintenant nous avons abonné chacun de nos élèves à l’application “Kwik” car il me semble évident que ces programmes sur ordinateur sont vraiment adaptés aux jeunes d’aujourd’hui. En effet, sans en abuser bien sûr, il nous faut savoir utiliser ce que le numérique leur apporte de positif : faire et refaire des exercices sur son ordinateur, avec des corrigés, un suivi personnalisé par l’enseignant, et une notation qui compte pour leurs moyennes, est forcément un outil très adapté.

La relation avec l’enseignant me semble également primordiale car le professeur doit être une personne de confiance, avec qui les élèves peuvent dialoguer, recevoir des encouragements, une sorte de “coach”. Et là je pense que le rôle de l’enseignant est en train de beaucoup évoluer et c’est nécessaire. Ce ne doit plus être uniquement une personne qui transmet le savoir… Lorsque je constate, chaque jour, la disponibilité et la qualité de communication qui existent entre nos enseignants et nos élèves, je comprends que les enfants se sentent bien chez nous. La preuve, même le bac obtenu, ils reviennent les voir régulièrement dès qu’ils le peuvent, partent en voyage humanitaire avec certains, nous invitent à leur mariage, etc…

L’environnement scolaire me semble aussi très important. Maria Montessori a toujours évoqué “l’environnement préparé” et je pense qu’il a son importance également. Nous avons fait le choix d’un environnement familial avec peu d’élèves, le mélange des petits et des grands, et une bonne connaissance de chacun. Je pense que cela permet aussi de trouver sa vraie place. Je l’explique dans un de mes livres : “Montessori au collège“.

Je partage donc à nouveau l’article ci-dessous qui reste tout à fait d’actualité :

Les critères des moteurs de recherche  montrent que vous êtes nombreux quotidiennement à interroger Internet au sujet de la phobie scolaire, fléau qui a tendance à se développer dans toutes les couches de notre société. J’aimerais dans cet article tenter de répondre aux personnes qui font des recherches en ligne sur ce sujet douloureux et aboutissent sur les articles de mon blog.

Pendant 20 ans à la direction pédagogique du Lycée International Montessori de Bailly, j’ai été mise en contact chaque année avec des enfants ou des adolescents atteints de phobie scolaire parfois très grave qui, sur le conseil de médecins ou de psychologues, souvent en désespoir de cause, étaient orientés vers mon école dans l’espoir d’y trouver une solution.

aider le jeune à trouver son chemin

J’avais en effet créé au Lycée International Montessori un outil de travail et un environnement particulier, basés sur les méthodes pédagogiques de Maria Montessori, qui me permettaient d’établir une relation individuelle avec les élèves et plus particulièrement avec ceux qui s’inscrivaient chez moi en raison de leur souffrance due à la phobie scolaire. C’est la raison pour laquelle j’ai pu, en créant une relation de confiance, à force d’attention et de dialogue, aider la plupart de ces enfants et de ces jeunes parfois en grande détresse à se rétablir progressivement pour finalement reprendre une scolarité normale. Un précédent article de ce blog fait état de ce travail, de cette expérience, et propose quelques témoignages de jeunes gens qui se sont rétablis grâce à cette attention de chaque instant et à l’environnement très adapté que j’avais créé.

Le terme « phobie scolaire » cache souvent des problèmes qui peuvent trouver leur source dans l’environnement familial de l’enfant, dans le comportement des parents (relation symbiotique), dans le rythme quotidien de l’adolescent qui vit une transformation complète de son métabolisme : manque de sommeil, anorexie, addiction à l’alcool, aux drogues ou aux jeux informatiques, comportement d’opposition, dépression, phobie sociale, trouble d’apprentissage, etc…

Globalement, selon l’âge et l’environnement de l’enfant, cette phobie scolaire prend quatre formes principales :

La peur de la séparation

– Le refus scolaire du à l’angoisse de séparation (relation symbiotique avec la mère ou, plus rarement, avec le père). Ce refus scolaire concerne surtout les jeunes enfants et peut laisser de profondes séquelles dans la suite de la scolarité.

– Le refus scolaire du à une phobie sociale : crainte de la critique, de l’évaluation et du jugement des autres. Cette phobie sociale se retrouve aussi chez les adultes dans le monde du travail…

– Le refus scolaire du à une anxiété de performance, notamment pour les enfants doués ou précoces et particulièrement pour les adolescents qui ont toujours eu de très bons résultats et que leur proche environnement ou eux-mêmes mettent sous le poids d’une trop forte exigence.

Anxiété de performance

– Le refus scolaire peut aussi résulter d’une accumulation d’échecs dus à des difficultés d’apprentissage détectées tardivement ou mal interprétées. Les mauvaises notes, les évaluations négatives, les redoublements de classe sont extrêmement préjudiciables à l’enfant en difficulté. Les écoles qui mettent en oeuvre les pédagogies alternatives et qui privilégient un suivi individuel des élèves favorisent la détection des troubles d’apprentissage et n’ont jamais recours à ces méthodes inutiles, inefficaces et dégradantes.

Notre société et notamment l’Education nationale considèrent la phobie scolaire comme un problème annexe (et négligeable) du à la grande sensibilité et aux transformations de la période d’adolescence.

Statistiques…

Les phobies scolaires y sont classées au rang des statistiques et rien n’est vraiment prévu pour une prise en charge de ces souffrances parfois très graves qui sont pourtant actuellement en forte hausse. Une réelle prise de conscience des institutions serait nécessaire. De nombreux professeurs honnêtes et consciencieux sont sensibilisés à ce problème et tentent d’aider ceux de leurs élèves qui  sont en souffrance. Leurs possibilités d’action sont malheureusement dans ce domaine très restreintes et ils obtiennent peu ou pas de résultat, notamment en raison de l’absence de traitement individuel des élèves dans la plupart des établissements scolaires et de la relative “inhumanité” qui en découle.

Une lumière dans la nuit

Chaque être est différent et les manifestations de la phobie scolaire sont différentes selon les enfants. C’est la raison pour laquelle il n’existe pas une solution unique pour tous. L’expérience que j’en ai me permet de dire néanmoins qu’il existe toujours une solution. La base de cette solution tient dans la relation de confiance que l’adulte “accueillant” en milieu scolaire  – et les parents – doivent réussir à rétablir avec l’enfant en souffrance. Il faut souvent faire beaucoup d’essais et ne surtout pas désespérer car cela demande parfois beaucoup de temps. Il faut donc être très patient, à l’écoute… Cette relation de confiance permettra de montrer à l’enfant ou au jeune que l’on croit en lui, en ses capacités, et que l’on est persuadé(e) qu’il va trouver son chemin et se sortir de cette crise douloureuse.

En milieu hostile

Ce problème arrive la plupart du temps à des jeunes très sensibles qui, consciemment ou non, accusent leurs parents, et le monde des adultes en général, de les avoir plongés sans aucun recours dans un milieu anxiogène et hostile. La façon dont les parents vivent ce moment difficile est essentielle pour l’enfant. Il ne faut surtout pas le faire culpabiliser en lui montrant tristesse et inquiétude car il se sent souvent coupable de donner du souci à ceux qu’il aime. Sa souffrance en est toujours exacerbée.

Si vous sentez que votre enfant va mal, il est préférable de le retirer de l’établissement dans lequel il est scolarisé. Il se peut que cet établissement ne soit pas la cause première de cette phobie, cependant les lourdes exigences et les stress multiples de la vie scolaire tendent à focaliser et augmenter toutes les angoisses qui entretiennent et rendent à terme cette souffrance insupportable. De plus, l’enfant souffrant de phobie scolaire se sent mal par rapport à ses camarades car l’adolescent n’aime pas être différent, il est donc souvent bénéfique de l’éloigner de ses camarades qui suivent une scolarité normale.

Attention à la solitude !

Le mieux est donc de laisser votre enfant au repos – en arrêt maladie – et de l’aider ensuite à se reconstruire pendant le temps nécessaire à une convalescence qui peut être très longue. Soyez vigilants de ne pas l’isoler totalement des autres car il aura tendance à préférer être seul, ce qui n’est pas souhaitable.

Une excellente activité, le théâtre.

Il faut qu’il continue certaines activités sociales et aille à la rencontre d’autres jeunes par le biais d’activités sportives, artistiques, etc… L’importance d’appartenir à un “clan” est primordiale, notamment à l’âge de l’adolescence.

Pendant ce temps de reconstruction, cherchez un établissement mettant en oeuvre une pédagogie différente basée sur l’individualité de chaque enfant. Vous pouvez consulter « le guide annuaire des écoles différentes » (lien ci-dessous)  et prendre rendez-vous avec les dirigeants de ces établissements pour qu’ils vous expliquent comment ils s’occupent des élèves en phobie scolaire et ce qu’ils sont prêts à mettre en place pour eux. Je pense qu’il est très important de changer totalement l’enfant d’ambiance afin qu’il prenne conscience qu’il existe d’autres manières d’étudier et que le corps enseignant peut être lui aussi très différent.

Jouer de la musique

Il est aussi possible d’envisager pour lui d’autres orientations. Essayer de réfléchir à d’éventuelles passions qu’il pourrait avoir et chercher toutes les formations correspondantes. J’ai souvent remarqué que la musique est une grande aide pour ces jeunes. Ils y trouvent un moyen de libérer leurs angoisses, ce qui rend les choses plus faciles. Avec deux élèves que j’ai bien connus, le fait de leur offrir un animal de compagnie les a aussi considérablement aidés…

Le poids de la réussite scolaire

La phobie scolaire peut venir du fait que le jeune pense qu’il n’obtient la reconnaissance et l’amour de ses parents (et des adultes) que par sa réussite scolaire. Les adultes doivent donc lui montrer qu’ils l’apprécient pour de nombreuses autres raisons et que le critère d’évaluation des résultats scolaires, assez peu fiable, est loin d’être le plus important pour eux. Souvent l’approche du baccalauréat stresse beaucoup les jeunes gens. Mais qu’est-ce qu’un baccalauréat par rapport au fait d’être vivant et en bonne santé ? Et que représente le baccalauréat de nos jours? Peu de choses en vérité…

Steve Jobs

Les adultes ont trop souvent tendance à faire peser sur leurs enfants la crainte de l’avenir professionnel, crainte souvent basée sur une donnée fausse : un bon élève a forcément un bel avenir, un mauvais élève est voué à l’échec… Ceci pèse considérablement sur la conscience de l’enfant qui devient terrorisé par son avenir avec des conséquences annihilantes qui peuvent aller jusqu’au suicide. Les évaluations des élèves sont, dans le système traditionnel, basées sur les bonnes et mauvaises notes distribuées selon des critères non choisis et souvent selon des appréciations subjectives… Ces évaluations sont-elles si fiables qu’on leur accorde une telle importance ? Combien de grandes réussites de l’économie internationale n’ont pas fait ou ont interrompu leurs études : Steve Jobs, Bill Gates, Larry Ellison, Michael Dell, etc…? N’oublions pas que, dans notre système scolaire traditionnel, plus de 50% des enfants précoces font des études médiocres voire même pas d’études du tout…

Il est donc important de rechercher des formations au départ plus courtes et plus faciles dans lesquelles l’enfant pourra s’épanouir sans évaluation sanction et sans la peur de l’échec qui est une cause importante de phobie scolaire. Il pourra toujours rejoindre ensuite une filière plus classique s’il le souhaite.

apprentissage en alternance

L’important étant qu’il reprenne goût aux études. Ne pas négliger non plus les formations en alternance. Le jeune est souvent très heureux de connaître l’ambiance de l’étude en entreprise. Celle-ci lui permet en effet de s’épanouir par le biais de la confiance que lui accorde son tuteur et par la réussite des travaux entrepris. Elle lui permet de surcroît de devenir plus autonome tout en étant considéré comme un adulte à notre époque où le système éducatif maintient les jeunes dans une infantilisation tardive.

Des modes de vie différents

Une autre solution envisageable est le séjour à l’étranger avec la découverte d’autres cultures et d’autres modes de vie. Mais le jeune n’a pas toujours suffisamment confiance en lui pour être prêt à partir seul. Si vous connaissez des familles qui pourraient l’accueillir et l’entourer d’attentions, cela peut être très positif pour lui.

Il est aussi important de le faire suivre par un psychologue. Mais attention aux psychotropes qui ne sont qu’une aide factice dont notre pays fait une consommation invraisemblable… Il existe aussi une clinique qui soigne les phobies scolaires graves. J’ai accueilli dans mon école une jeune fille qui, après un séjour d’un an dans cet établissement (lien ci-dessous), a pu reprendre avec mon aide petit à petit une scolarité normale.

Protéger les jeunes pousses…

En résumé, la phobie scolaire atteint de très jeunes enfants en début de scolarisation et, le plus souvent, des adolescents très sensibles et souvent très doués qui, soumis à la pression du monde scolaire, le plus souvent dans le système traditionnel, considèrent à tort ou à raison ce monde scolaire comme un milieu profondément hostile et inhumain dans lequel les adultes l’ont placé sans qu’il ait son mot à dire. J’ai décrit dans un précédent article les symptômes les plus courants de cette souffrance. Le plus significatif de ces symptômes résulte en une perte de confiance totale dans le monde des adultes en milieu scolaire et dans le monde des adultes en général. La solution que j’ai chaque fois mise en œuvre dans mon école consistait à tenter de créer, avec une infinie patience, une relation individuelle de confiance avec le jeune en souffrance. C’est un travail long et très exigeant, rempli de hauts et de bas, qui nécessite un grand investissement personnel ainsi que l’utilisation des modes de communication propres aux adolescents: facebook, textos, etc…

Je n’ai pas réussi à chaque fois, mais les témoignages que je reçois des jeunes gens que j’ai accueillis en grande détresse et qui ont pu retrouver auprès de moi et dans mon école la confiance et le goût des études sont une très grande satisfaction. Puisse ce travail particulier servir d’exemple aux autres chefs d’établissement, et plus particulièrement à ceux pour qui la phobie scolaire n’est pas une simple statistique un peu ennuyeuse noyée au sein des multiples études quantitatives – et souvent auto satisfaites – qui sont régulièrement publiées sur le “merveilleux” monde scolaire de notre pays.

Je vous invite à lire mon premier livre où je retrace mon cheminement et dans lequel vous trouverez de nombreux témoignages d’anciens élèves de tous âge ainsi que de parents : “Montessori partout et pour tous“.

http://www.phobiescolaire.org
http://ecolesdifferentes.free.fr
 

Sylvie d’Esclaibes

64 commentaires sur “Que faire lorsque votre enfant souffre de phobie scolaire ?

  1. Bonjour, je m’appelle Solène j’ai 15ans je suis en 3ème et je ne veux plus aller en cours j’y arrive plus c’est trop dur, mon collège ne veut pas que j’arrête les cours, il me menace d’appeler les assistances social et de me mettre en famille d’acceuil si j’arrête s’il vous plaît aider j’en peux plus d’être comme ça.
    Quand je suis là bas je fais des crises d’angoisse, je me sens mal, ça me fait mal au corps, partout s’îl vous plait aider je vous en supplie.
    Merci à vous
    Cordialement,
    Solène.

    1. Bonjour Solène, Je comprends ce que tu vis et tu n’es malheureusement pas la seule à vivre une telle situation et c’est très triste. Est-ce que tu peux en parler avec tes parents car la meilleure chose serait que tu vois avez eux pour qu’ils t’inscrivent au CNED et que tu puisses ainsi continuer ta scolarité. Il ne faut surtout pas que tu arrêtes de voir d’autres jeunes et que tu t’enfermes chez toi car sinon après tu auras trop de mal à revoir du monde. Tu peux aussi essayer de demander à rencontrer un psychologue pour pouvoir parler de tout ce que tu vis et ressens. L’instruction étant obligatoire jusqu’à 16 ans, tu ne peux pas ne pas en recevoir et c’est la raison pour laquelle les personnes de ton collège te menacent. Mais même sans cette menace, il ne faut surtout pas arrêter d’étudier. Peut être tu peux aussi trouver une formation plus courte qui te donne un métier plus rapidement. Je reste à ta disposition si tu as besoin que je t’aide. N’hésite pas !

  2. Bonjour , actuellement étudiante en 3ème année de licence en sciences de l’éducation a l’université de Nanterre , avec deux camarades de ma promotion nous avons un dossier a réaliser sur la phobie scolaire . Nous voulions savoir si une personne voyant le commentaire pourra prendre un peu de son temps pour que nous fassion un entretien .
    Vous pouvez me contacter par mail sur aureliebeaumont00@gmail.com

    1. Bonjour, Je ne pense pas qu’il y aura de sessions avant l’année scolaire prochaine car nous n’avons pas suffisamment de formatrices disponibles d’ici la fin de l’année. ILs sont pris partout.
      Désolée.

  3. ma fille de 11 ans a subi du harcèlement de la part d’une jeune fille de sa classe en rentrée de 6 ème, cela a durée presque 3 mois, par la suite c son professeur principal qui la pris en grippe en disant qu’elle se faisait des idées, après plusieurs rdv avec la principale du collège, nous avons mis en place un emploi du temps aménagé, rien à faire dès qu’il s’agissait d’aller au collège, larme, crise d’angoisse, du mal a respirer, la nuit elle ne dormait pas donc le matin très fatiguée, elle dit toujours qu’elle a peur et qu’elle n’y arrive pas. La veille pourtant elle prépare sont sac et ses affaires pour le lendemain mais rien. Elle est suivi par un psycologue, pédosphychiatre, enfin, je ne sais plus quelle attitude adopter pour l’aidée, pourtant elle a un bon niveau scolaire, elle est intelligente, sociable, mais n’aime pas la foule, et a peur de tout. Que doit je faire je ne sais plus ??

  4. Bonsoir,
    Mon fils est en 1ere S, il a un parcours cahotique depuis la 6eme qui est devenu chronique en milieu de 4ème il a fait 2 mois de 3eme et après impossible de se rendre au collège soutenu par la proviseur de ce établissement il a son brevet (en ne travaillant pas du tout son année ne pouvant travaillé à la maison)
    Il est accueillie en seconde il fait sa rentrée son année avec beaucoup de difficultés mais il arrive à la valider et à passer en 1ere S, il a fait sa rentrée jusqu’à une semaine des vacances de toussaint et impossible de retourner au lycée crise d’angoisse qui l’envahie il ne peut plus s’y rendre… En janvier inscription au CNED mais aucun résultat il ne peut travailler seul cela ne lui convient pas du tout, il a besoin de profs, de potes…
    Son année est foutue il va redoubler mais comment ou ? je ne sais pas …
    Il est suivi pas un pédospychiatre qui ne peux rien dire sur la longueur de son mal être…
    Que dois je faire pour l’an prochain ?
    Si vous pouvez me conseiller je me sens tellement seule…
    Et de voir mon fils ainsi… j’ai peur qu’il s’isole il ne peux plus faire de sport d’activités depuis des années… il dit qu’il est fainiant et que cela explique son échec au CNED…
    Merci d’avoir lu mon témoignage
    Bonne soirée

  5. bonjour j’ai 17 ans je suis en belgique en 5 eme (donc en france je serais en seconde) j’ai lu votre article assez interessant sachant que nous sommes lundi il est 8h46 et … je suis effectivement dans mon lit ! je n’arrive plus a aller a l’ecole depuis quelque temps et ça devient de plus en plus dure j’essaie … je me dis que si je n’y vais pas je vais devoir rattrapé tout mon retard et je n’aime pas ça mais le dimanche crise d’angoisse toute la journée (maux de ventre hyperventilation pleur fatigue due a ma crise) et le matin pareil et je suis souvent fatiguée de ma crise . je me suis résignée et je pense aller voir un psy bientot mais je ne sais pas quoi faire … je n’aime pas la moitié des gens de ma classe leurs jugements je m’y sens mal mais l’autre moitié ça va … j’essaie de ne pensser qu’au positif (le petit groupe que j’ai en temps de pause dans la cour ) mais rien y fait
    ma mère a essayer différente technique … la sévérité comme la tendresse mais rien ne marche je me sens impuissante et elle aussi j’ai des projets d’avenir je veux mon diplome je suis déterminée je ne veux pas redoubler je fais des efforts dans mon travail pour l’école mais ce n’est pas assez
    je ne sais plus quoi faire je suis perdue et je ne veux vraiment pas reperdre un an (sachant que j’ai redoubler une de mes années et que je déteste perdre une année )

    voilà merci d’avoir lu jusqu’au bout

  6. Bonjour,
    je suis actuellement en Terminale ES et je sens, comme chaque année depuis la troisième, une certaine angoisse et une peur qui m’empechent d’une part de travailler comme il le faudrait et d’autre part d’être heureuse en cours et de me sentir bien.
    Pourtant j’ai été une élève “modèle” jusqu’à maintenant, j’étais (et je suis) en tête de classe, j’ai de bonnes notes, j’ai l’air interessée…
    Mais je me remets beaucoup en question, j’ai l’impression que tout le monde se trompe sur mon niveau, qu’en vérité je suis vide et idiote, que je suis différente des autres ! Pourtant jusqu’à maintenant je réussissais quand même, je suis très perfectionniste et je faisais souvent passer le travail avant autre chose. Et aujourd’hui je me répète que j’ai tenu 13 ans, que j’ai donné mon meilleur pendant 13 ans et qu’il ne me reste plus que ces minis 6 mois et que ensuite je peux partir voyager, découvrir le monde !
    Mais ca me rend malade, j’ai beaucoup d’absences en ce moment car je suis en retard dans mes devoirs, je stresse chaque matin avant d’aller en cours, j’ai des maux de ventre et de tête qui sont dus à ca, je me mets automatiquement en retard. Je suis déjà allée voir la conseillère d’orientation, selon laquelle je souffre de dépression…
    Jusqu’à maintenant j’ai tenue mais aujourd’hui je n’en peux plus, et j’ai envie de changer quelque chose ! Je suis en train de me renseigner sur le CNED, et j’ai vraiment envie de suivre cette voie… Qu’est ce que vous me conseillez ? Est ce que je reste en cours ou je m’inscris au CNED au risque de moins bien réussir mon bac, mais d’être heureuse dans ce que je fais ?
    Merci,
    Amandine

    1. Bonjour, Il m’est difficile de te conseiller sans te connaître. Le Cned est mieux que d’aller au lycée et de souffrir mais en même temps il faut une très grande volonté et une profonde autonomie pour réussir à travailler seule. tu peux toujours essayer. A bientôt.

      1. Bonjour mon fils de 12ans déprime il n’à plus envie d’aller au collège en janvier on n’a fait l’école à la maison avec les cours académie de France il n’a pas accroché car cours pas complet. En septembre il est allé 2semaines dans un nouveau collège et puis plus après les vacances de Toussaint il est retourné au collège de son année de 6eme 3 semaines et voilà rebelote il n’arrive plus à y aller je suis près à lui refaire l’école à la maison mais pas beaucoup de moyens mère au foye j’élève mes enfants seuls

      2. Bonjour,
        Tout d’abord, je tiens à vous présenter mon immense remerciement en découvrant ce blog. En tant que parents, on se sent tellement désemparé face au refus de notre fille de 16 ans en 1èreS, non seulement de reprendre le chemin du lycée, cela fait 6 semaines que cela dure, mais aussi de ne vouloir plus voir personne même ses copines. C’est vrai que c’est une enfant timide, qui ne participe pas en classe, les maitresses et les professeurs nous le font remarquer depuis toujours. Par contre le travail en classe est exemplaire car elle fait partie des meilleurs de ses classes.
        Nous avons pris à bras le corps le problème car il y a un problème. Nous avons proposé à notre fille d’aller consulter une psychologue conseillé par notre médecin traitant, malheureusement c’est également un refus car elle nous a dit qu’elle n’arrivera pas à lui parler. Nous sommes impuissants face à cette situation : refus de reprendre les cours et refus de se faire aider. Pouvez-vous nous donner des conseils s’il vous plait?
        Nous vous remercions par avance de votre aimable attention.
        Lily.

      3. Bonjour, Je suis vraiment désolée pour ce qui arrive à votre fille et je suis bien démunie pour vous donner des conseils. Si elle est bloquée ainsi, c’est que c’est le fruit de plusieurs années où elle s’est sentie mal à l’école donc c’est compliqué. Je respecterai son choix mais par contre, je ne la laisserais pas sans étudier car c’est vraiment dommage, et je lui proposerais une scolarité par correspondance, du type du CNED. Surtout si elle est une bonne élève, elle saura être autonome. Il serait aussi important qu’elle ne s’isole pas ainsi et donc peut être lui proposer des activités à l’extérieur (en dehors du contexte scolaire) où elle rencontre d’autres gens mais pas nécessairement des jeunes car elle semble avoir des difficultés relationnelles avec les gens de son âge, ce qui est malheureusement souvent le cas. Peut être faire des activités avec vous si vous avez une bonne relation avec elle car elle se sentira soutenue et pas seule et pourra ne pas parler si elle le désire. Je vous souhaite bon courage et je pense fort à vous deux car c’est une période bien difficile et bien dommage que l’on pourrait éviter, j’en reste certaine. Tenez moi au courant. Sylvie

    2. Salut je suis exactement dans le même cas que toi j’ai aussi pensé au CNED donc pour l’instant quand je peu je vais à l’ecole sinon je travail chez moi.Mais surtout ne t’isole pas et sors le week end :)

    3. Je suis actuellement dans le même cas que toi je n’en peux plus du lycée je n’arrive plus à entrer dans une salle de classe carrément et ça depuis décembre .. je pense aussi à aller eu CNED si tu as besoin de parler avec quelqu’un qui est a peu près dans le même cas que toi je suis la :) ..

    4. Bonjour Amandine
      Mon fils est comme toi, élève plutôt bon, intéressé et avec un bon dossier et il vient de rater son bac ES et est retombé dans la dépression.

      Quel est le nom de cette clinique dont vous parlez plus haut?
      Je ne la trouve pas dans le lien
      Merci d’avance

  7. Bonjour, je suis actuellement en phobie scolaire depuis février et j’avoue qu’avec mes parents on ne pas trouve pas de solution. Je vois actuellement une psychologue qui m’a conseillé de faire une psychothérapie qui n’a pas fonctionné; puis vu un emploi du temps aménagé mais malheureusement je n’arrive toujours pas à retourner en cours, ma mère voudrait absolument éviter le CNED mais nous n’avons pas vraiment été redirigées vers d’autres solution mis à part le sapad. Est-il vraiment important de connaitre la cause de son anxiété ? Parce que je ne sais vraiment pas pourquoi j’ai cette peur, et je n’ai pas l’impression que ce soit l’une des raisons que vous avez cité. Nous avons d’abord pensé à l’avance que j’avais ( 2 ans ) au niveau scolaire, ou même à mes notes mais rien n’y fait. J’ai aussi beaucoup la pression par rapport au rectorat ( puisque je n’ai pas encore 16 ans ).
    S’il vous plait, essayez de nous aiguiller quelque part, je suis vraiment perdue .. :/

  8. Bonjour, mon fils souffre de phobie scolaire depuis l âge de 5 ans… maux de tête violent, crise de larmes, vomissements, pytiriasis rosé de Gibert…. et crise de violences à chaque fois que je l emmenais à l école. Après avoir vu 4 psychiatres, 1 psychologue ( qui ont tous laissé tomber au bout d 1 an) mon fils a été hospitalisé au CMPA de neufmoutiers, il avait 12 ans. C était un enfant précoce et en avance sur son âge. Il a été diagnostiqué : phobie sociale et troubles du comportement. La vie en société lui est difficile. Aujourd’hui il en a 15 et vient de sortit de l établissement sans être guéri et sans projets d avenir. J ai pris contact avec l Éducation Nationale pour savoir quelle scolarité lui offrir.. je pensais au CNED car pas de pression d être en cours et d avoir de bons resultats.
    L établissement où il se trouvait me menace de saisir le Juge des enfants et de demander son placement en foyer pour Ados. Je suis seule à l élever. Son père ne le prend jamais et ne s en occupe pas. Lui a refait sa vie, moi c est bcq plus difficile….les hommes se sauvent en apprenant le soucis de mon fils.
    Je précise que je l emmène à nouveau voir un psychiatre et qu il est sous médication depuis l âge de 7 ans…..
    Je ne sais plus trop quoi faire, aucune informations de la part des institutions médicales, pas d aide, ni de soutien, et surtout on ne propose aucune solution…
    On me répond à chaque fois : oui mais il doit être scolarisé c est la loi !
    Mais aider les parents en difficulté et trouver une scolarité (ou non) adaptée, ça, personne ne sait.. ..
    Merci des réponses que l on pourrait m apporter.

  9. Bonjour,

    Atteinte de phobie scolaire depuis deux ans, j’ai été incapable de retourner en cours.
    Cette phobie scolaire s’est réellement manifestée un mois et demi après mon entrée en Fac de droit (première année d’études supérieures).
    Depuis, deux ont passé, et je vais finalement voir un psychiatre à la fin de ce mois de mars.

    En parallèle, la conseillère d’orientation de la Fac m’a conseillé de me réinscrire sur Admission Post Bac pour essayer de retrouver une formation pour la rentrée de septembre.

    J’ai donc sélectionné les établissements susceptibles de m’intéresser.
    Cependant, il y a une étape importante : la lettre de motivation.

    En effet, je ne sais pas si je dois me montrer sincère en évoquant la raison qui m’a empêché d’allé en cours, sachant qu’ils verront dans mon dossier en ligne que ces deux dernières années d’inscription en études supérieures seront vides (aucunes notes, simplement un commentaire que j’ai laissé disant que pour des raisons médicales et personnelles, je n’ai pu me rendre en cours).

    Voilà donc ma question : dois-je leur dire la vérité, ou non, au risque qu’ils estiment que je ne suis pas un investissement suffisant pour me faire confiance ?

    Merci d’avance pour votre réponse et votre interêt.

    Emma

  10. Bonjour je suis la maman d’un garçon de 11 ans dyslexique en phobie scolaire depuis avril 2015 scolarisé en 6ème ds un collège avec dispositif dys bon début d annee puis depuis novembre les crises se sont accentuees depuis janvier descolarisation le pedospychiatre souhaite une hospitalisation à l’ ufa que faire ?

  11. Bonjour, ma petite sœur qui est en actuellement en terminale littéraire souffre beaucoup de sa scolarité et ce depuis la fin du collège, le matin elle met du temps à se lever, elle a des maux de têtes, ne mange pas le matin. Lorsqu’elle était en 1ère elle n’en pouvait plus et a arreter le lycée pendant 4 mois, de mi octobre à mi janvier, elle culpabilisait car nos parents s’inquiétaient et notre mère sortant d’une sévère dépression, ma soeur était d’autant plus angoissée du fait que cette inquiétude qu’elle générait fasse replonger notre mère dans la dépression. Elle est retournée en cours après ces 4 mois et a plutôt réussi ses épreuves anticipées et est passé en terminale, cependant elle m’a récemment confié qu’elle souffre encore et plus qu’avant, elle ne supporte pas la pression du bac à venir, elle ne dors pas de la nuit, elle est épuisée, sèche les cours et lorsqu’elle s’y traine, se sent mal toute la journée parfois elle craque et pars au milieu de la journée en rentrant en larmes. Elle ne veut pas que j’en parle à nos parents de peur de les remettre dans l’angoisse eux aussi, elle s’en veut de ne juste pas pouvoir vivre sa scolarité comme les autres jeunes et ne veut pas que nos parents “gâchent a nouveau de l’argent en l’envoyant a nouveau chez un psy” elle a tellement peur de rater le bac, mais aller au lycée est une torture pour elle, elle tremble et a des crampes au visage quand elle y pense mais feint d’aller bien devant nos parents. Elle meurs d’envie d’arrêter a nouveau et envisage de continuer sa terminale au cned mais sait que le taux de réussite est faible et elle ne survivra pas a un échec. Je la sens au bout, je ne sais pas quoi faire pour l’aider, qu’est ce que je peux faire ? Qu’est ce qu’elle devrais faire ? Merci pour vos réponses et désolée pour le pavé

  12. Bonjour , je ne plus ou m orienté depuis 5 ans mon fils souffre dans le milieu scolaire ou il est par rapport a certaine personne du milieu scolaire comme son directeur . Mon fils n a pas voulu que je le change dans se collège parce qu il disait il pourrais si il essaie de faire au mieux son travail . La aujourd’hui psychologiquement se n est plus possible . Moi en tant que maman j ai soutenu mon fils mais je suis fatiguée de le voir souffrir et de voir son échec scolaire. Le milieu scolaire ne m on jamais pris au sérieux Voilà. Merci

    1. Bonjour, Les jeunes de l’âge de votre fils ne savent pas forcément ce qui est bon pour eux et il est de notre responsabilité de parents de prendre les décisions dans la mesure où on pense qu’elles sont bonnes pour eux. On ne peut pas laisser son fils souffrir. Bon courage. Sylvie

      1. oui ses vrai moi aussi je soufre dune grande faux bye stresse et elle comense a etre une dépression

  13. Merci pour ce texte et ce témoignage. Notre association va publier un livre en Janvier 2016 sur le sujet, un livre par les parents, pour les parents, avec de nombreux témoignages de familles et de partages d’expérience d’experts. N’hésitez pas à me contacter pour prolonger l’échange.
    A bientôt,
    Luc Mathis
    Président Association Phobie Scolaire

    1. Bonjour, Je suis à votre disposition pour tout témoignage dont vous pourriez avoir besoin car je suis vraiment inquiète devant cette recrudescence de phobies scolaires. Et pourtant il y a des choses à faire pour les éviter. Bravo pour votre livre. A bientôt. Sylvie

    2. bonjour,
      Mon fils ne veut plus retourner au collège et n’a pas envie d’entendre parler du collège, il a 11 ans, pourtant il a obtenu un 17 de moyenne générale, le soir il pique souvent des grises quand il faut aller au lit, il dit qu’on ne le comprend pas, il en a mare de la vie ou empêche ses frères de dormir que faire ?

    3. Bonsoir mon fils âgé de 14 ans est en phobie scolaire il a passé sa 5 ème avec des cours à domicile sa 4 ème c’est fait au collège puis au vu de ses résultats nous avons décidé de le changer d’établissement de le mettre en école privée ou les classes sont constitués de 7 à 10 élèves maximum et plus de cours sur aménagement extérieur et autres . Au début de sa phobie je lui ai refait faire (je dis refais car il a été suivi depuis petit par une ortho qui n’a rien vu) des tests par une nouvelle orthophoniste qui à décelé une dyslexie, dysgraphie et dysorthographie. En ce moment elle le test au niveau des maths et apparemment il y aurait des soucis. Cela pourrait il être la cause de sa phobie?
      Que peut on faire pour l’aider car après une semaine de cours il ne veut plus y retourner. Il est suivi par une psychologue. J’ai vu des psychologues qui se servent de l’hypnose, pedopsychiatre, hypnotiseur, kiné, micro kiné, magnétiseur. Avec mon mari nous ne savons plus quoi faire.

  14. Bonjour,

    J’ai 18 ans, bientôt 19, et je pense être atteinte de phobie scolaire.
    J’ai eu du mal à me séparer de ma mère lorsque je suis entré en maternelle, j’ai vécu cela comme un abandon, comme beaucoup d’autres enfants j’imagine, c’est la peur de l’inconnu…

    J’ai toujours été bonne élève, et très mature depuis petite selon ma mère, et je le ressens également, car les jeunes de mon âge ne m’ont jamais vraiment intéressé depuis petite, je les trouvais “trop bête”… J’ai toujours préféré être avec “las grands”.

    Victime d’insomnies depuis petites, elles se manifestaient toutes la semaine, la veille des cours, et le jour de la rentrée, sauf le week-end et en vacances. Je pleurais pratiquement tous les soirs, en grandissant, je subissais les insomnies et les pleurs en silence…

    Arrivée au lycée, je n’ai pas réussi à m’intégrer car, j’ai toujours été très timide. Cela a fait que mes camarades de classes, avec qui j’étais (principalement pour ne pas être seule), me disaient que je ressemblais à “un mur”, car je ne parlais que rarement, voir jamais (même si je faisais tout pour faire des efforts).

    Tout ça a duré jusqu’en première, ou au milieu de l’année, j’ai vécu la perte de mon frère, l’ainé de la famille, il était comme notre pilier… Tout s’est effondré.

    Avec ma mère et ma petite soeur, nous sommes parties pour l’ile de la Réunion, je rentrais alors en terminale. Les gens étant plus ouverts, je me suis mieux intégrée, mais nous sommes finalement rentrées en France, ma mère s’étant séparée de mon père, et rencontré un ancien ami à elle, avec qui elle se mit en couple. Je suis rentrée en France en décembre pour ma part, avant ma mère et ma soeur.
    Le jour de la rentrée, mon père m’emmena en voiture, mais sur le trajet, j’ai éclaté en sanglot, il m’a alors ramené à la maison. Je ne pleur jamais devant qui que se soit, même pas ma famille, mais là, j’étais à bout… Retourner au lycée était devenu mon pire cauchemar.
    J’y suis finalement retourné, puis ma mère et ma soeur sont rentrées, et se sont installées avec son ami. Je me souvient que ma mère et son ami m’ont dit me trouver très pale… Je n’ai pas osé dire à ma mère pourquoi j’étais dans cet état, disant que c’était surement le manque de soleil…

    Puis vinrent les disputent incessantes entre ma mère et son ami, il pouvait se montrer violent parfois. Je me sentais inutile, car je ne vivais pas avec elle, donc je ne pouvais pas la protéger comme je le voulais. Un week-end, alors que j’étais chez eux, j’ai du le remettre à sa place car il n’avait de cesse de la rabaisser pour tout, créant toujours les disputes alors que ma mère ne le voulait pas.
    Il l’a renvoyé à plusieurs reprise chez mon père, mais elle y retournait toujours car il l’a suppliait en pleurant…

    Tout ça a duré jusqu’à l’obtention de mon Bac, que je ne pensais même pas avoir…

    Puis ma mère est retournée à la Réunion avec ma petite soeur (nous avons sept ans d’écart), et son copain l’a suivi pas longtemps après, elle pensait que ça le ferait changer…
    Les disputes allèrent de plus belles, et il se montrait de plus en plus violent. Je ne pouvais l’avoir qu’au téléphone, et ces 9 000 kilomètres de distance me rendais encore plus impuissante qu’avant.

    J’ai commencé la Fac (en Droit). La rentrée fut difficile pour moi. Puis les TD (cours obligatoires) arrivant, je me sentais de pire en pire. J’ai commencé par allé au bureau de mon père, pour fuir.
    Puis vin le jour où j’ai craqué : j’attendais le bus, et l’idée de me rendre à la Fac me fit éclater en sanglot en pleine rue. Je fis demi-tour, pour rentrer tout droit à la maison.
    Je dis à ma mère qu’il fallait que je prenne une pause, elle essaya de me dissuader, mais compris rapidement que j’en avais besoin, et je lui en suis reconnaissante.
    Quant-à mon père, il n’a jamais vraiment participé à l’éducation d’aucuns de nous, ni pris entre deux yeux pour nous parler, de ce qui va, et ne va pas, savoir si on a besoin de se confier… Pour ça, je lui en veux, mais j’imagine qu’il se sent démuni face à tout ça, alors il ne sait pas comment aider. J’ai fini par le comprendre, un peu, même si j’aurais aimé qu’il essaye au moins…

    Après un an de séparation, je rejoignis ma mère à la Réunion pour un mois et demi avant la rentrée en Fac, avant mon nouvel essaie. Tout allait bien, je me sentais plus légère, plus libre, de mes problèmes, de tout… Puis revint le moment des adieux et de la rentrée prochaine. J’éclatais en sanglot pour la première fois depuis longtemps devant ma mère. Elle essaya de me rassurer tant bien que mal, je lui dis que ça ira… Encore un mensonge.

    La rentrée est la, deux semaines de cours magistraux, avant le début des TD. J’ai menti à ma mère restée à la Réunion, en lui disant que j’y allais. Je n’ai pas réussi à y aller un seul jour… Quant-à mon père, il n’a pas posé une seule question… Les TD ont commencé aujourd’hui, ce matin exactement, et me voilà à vous écrire, pour vous dire que je n’y arrive pas, je me sens plus démunies de mes forces que jamais.
    Je me sens coupable, devant ma mère, devant ma famille.

    J’ai toujours préféré être celle qui souffre, plutôt que celle qui fait souffrir. Mais là, je suis obligée de leur en parler, car ma mère se doute de quelque chose, et j’ai peur de lui faire du mal en lui disant tout ça.
    Je ne sais pas comment m’en sortir, ou si je vais m’en sortir…

    J’ai beaucoup parlé, j’en avais besoin… Merci à ceux qui m’auront lu, je vous souhaite à tous beaucoup de courage, car personne ne devrait avoir à vivre ça…

  15. Bonjour, je suis maman d’une jeune fille de 16 et dont la phobie scolaire a été décelée l’an dernier au cours de son année de 3e. À la rentrée de son année de 3e elle a manifesté quelques angoisses qui se sont manifestées physiquement (maux de ventre, de tête, diarrhées, nausées,…) et ont entraîné un absentéisme. Elle a été suivie de près par le médecin traitant et a subit plusieurs examens dont les résultats ne montraient rien d’anormal, pour finalement être dirigée vers une pédopsychiatre qui après quelques séances nous a annoncé qu’elle avait une phobie scolaire. Elle a réussi à retourner au collège pour passer son brevet (qu’elle a obtenu avec mention) et à faire sa rentrée au lycée en seconde générale. Malheureusement au mois de Novembre un incident a fait qu’elle n’a pas pu se rendre en cours et n’y est pas retournée depuis. Elle a suivi les cours par correspondance mais n’a pas pu tenir le rythme. Et maintenant qu’elle a 16 ans, elle n’est plus prise en charge par la pédopsychiatrie et n’est plus tenue de l’obligation scolaire (chose qui la soulage). Je vous écris car j’ai trouvé votre article très rassurant et je pense que vous pourrez m’apporter quelques pistes pour accompagner ma fille. Je ne sais pas où me diriger pour lui proposer des solutions qui lui permettront d’avancer sans subir les angoisses dues à la scolarisation. De plus j’aimerais savoir si il n’y a pas une alternative qui lui éviterait de passer directement par la psychiatrie adulte.
    Merci de l’attention que vous porterez à mon post.
    Cordialement

  16. Mon fils ne va plus a l école depuis un moie il était en 3 comment faire pour la seconde part correspondance et ce possible

  17. Bonjour, j’ai 15ans, je suis en 3e et je pense souffrir d’une phobie scolaire, c’est la premiere fois que je laisse un commentaire dans ce genre de blog et j’espere que quelqu’un reussira a me conseiller. Je suis deja de base tres mefiante et froide avec les gens me mefie tout le temps de tout le monde car j’ai toujours peur et l’impression que l’on me juge ou que l’on se moque de moi alors j’adresse difficilement la porole au gens, je parle qu’au personne que je juge de confiance ou gentille. Bref, sa a commencer en 4e, en fin d’annee de 4e y’a eu une fausse rumeurs qui a commencer a tourner sur moi, je me sentais hyper mal, mais sa allait quand meme car je me disait que l’annee etait bientot finit et que l’annee prochaine tout le monde auront oublier mais je mettais tromper, alors en debut 3e voyant que sa continuais je sechait presque tout les jours les cours, pas une semaine sans une absence mais j’arrivais a cacher ses absence a mes parents, ils n’en savaient rien, j’allais mal mais sa ses aggraver quabd du jours au lendemain j’ai plus eu de copines suite a une nouvelle rumeurs lancer par une pseudo “copine”, pour moi cetais impossible d’affronter le college et ses rumeurs toute seul, je pleurais tout le temps et j’avais des crises d’angoisse, alors j’ai changer de college, en ce moment je suis dans un noyveau college en 3e depuis 5 mois environs, sa se passe “bien”, fin je n’ai pas “d’embrouille” et il n’y a pas de rumeurs mais pourtant je fait tout le temps des grosses crises d’angoisse les soirs, les veilles avant d’aller cours, les matins je ne veux pas me lever, je ne dort plus ou tres mal, je fait plein de cauchemars, le matin pour aller en cours j’ai des grosses migraines, je fait tout pour pas y aller, bref je ne me sens vraiment pas bien et personne, vraiment personne dans mon entourage ne remarque rien, devant eu j’ai le sourir, et meme si je leurs dirait ils ne me croiraient pas et ma mere me dirait que je joue la comedie. je sais plus quoi faire, jai pris rendez vous chez le psy pour le mois de mai, en fin mai, mais je ne peu pas attendre, jai besoin daide maintenant..

  18. Bonjour. Je voulais vous remercier pour cet article qui est vraiment très bénéfique.
    J’ai 15 ans et je suis en seconde générale depuis Novembre, j’ai fais 1 mois en baccalauréat professionnel des métiers de la mode et du vêtement, ça me plaisait beaucoup mais j’ai demandée à arrêter car cela ne me plaisait plus, alors qu’en réalité c’était dû à des crises d’angoisses permanentes. Je suis une jeune fille qui aime étudier, j’ai d’ailleurs appris l’Arabe et l’hébreu seule chez moi avec aucunes aides physique si ce n’est des livres, malgré ma soif d’apprendre je suis prise d’un mal-être au lycée, je ne m’endors que vers 5 heures tant la panique est présente, lorsque je me réveille je suis presque déçue d’être toujours en vie, car je sais que je vais à nouveau me prendre la tête avec ma maman qui veut que je prenne sur moi pour y aller, je ne trouve cependant pas les mots pour lui expliquer que j’ai vraiment peur, moi qui était si sociale il y a 6 mois à peine. Ma phobie scolaire s’est vite transformée en phobie sociale (en l’espace de deux semaines seulement), je n’arrive plus à sortir de chez moi, même pour aller au magasin je prend comme prétexte que “On peut acheter par internet désormais.” J’avais pensée à prendre des cours avec le CNED car j’apprend mieux seule et que je suis motivée mais malheureusement les prix sont trop elevés et il n’y a pas d’aides pour cela. Je vous avoue que je ne sais plus que faire, je sens que je tombe dans la dépression, j’étais heureuse et je pense que comme les autres personnes victimes de la phobie scolaire sociale on essaie de se dire que ce n’est rien, et on rejète la faute sur la société. Comme vous l’avez dis précédemment, certains jeunes sont contrariés car on les forcent à s’y rendre, et le forçage est d’autant plus intensif si il ou elle n’a pas encore 16 ans. Je voulais savoir si quelqu’un d’entre vous aurait un ou des conseil(s) à me fournir car cette situation me pèse.

  19. moi c’est l’inverse. Je suis phobique sociale à cause de ça j’ai raté mes études post bac . Donc à 22 ans je suis partie travailler dans la vie active sans diplôme. Aujourd’hui j’ai 29 ans et je galère (je cherche une formation car je n’ai plus d’emploi). Mais je suis terrorisée par la vie en entreprise car j’ai eu une deux mauvaises expériences parmi toutes mes expériences. Le pire est qu’à la base j’étais bonne élève. Je suis triste et regrette d’avoir abandonné mes études j’ai l’impression d’être sans avenir j’ai peur pour mon avenir. En même temps je n’ai jamais réussi à trouver ma voie.

  20. Bonjour,
    J’ai été très touchée par votre article et votre façon d’aborder le problème de la phobie scolaire. J’ai moi-même un fils de 13 ans en 5ème actuellement qui se bat tous les jours depuis le début de l’année pour aller au collège. Il est en grande souffrance, mais se force à y aller quand même. Tous les jours je lui dis qu’il est courageux et que je comprends son anxiété. Je suis à son écoute et essaie de l’encourager et lui dis de ne pas désespérer, qu’un jour viendra où tout s’éclairera. Je parle beaucoup avec lui des situations problématiques qu’il vit dans la journée, des sentiments de rejet et d’infériorité qu’il éprouve face à ses camarades, mais rien n’y fait. Il est suivi depuis deux ans par un pédopsychiatre qui propose l’hospitalisation s’il venait à ne plus trouver la force d’y aller. Cette solution ne me convient pas. Je cherche un collège avec des méthodes alternatives comme décrit dans votre article mais malheureusement aucun ne se trouve près de mon domicile. Je me rends compte que mon fils se force mais que les choses ne s’arrangent pas. Peut-être faudrait-il qu’il fasse une pause avec le collège pour lequel il éprouve du dégoût et de l’angoisse. Une pause où il puisse se reconstruire, comme vous l’exprimez dans votre article. J’ai pensé au CNED avec beaucoup d’activités artistiques (théâtre, musique…) pour ne pas s’isoler et nouer des contacts dans un autre contexte. J’aimerais beaucoup avoir votre avis à ce sujet. En effet, le pédopsychiatre préconise l’hospitalisation sinon rien et je sens que cette solution ne conviendrait pas à mon fils. Merci pour votre réponse et votre aide car je suis un peu perdue.

  21. Bonjour,
    J’ai moi-même fait une phobie scolaire à l’âge de 15 ans. J’ai été scolarisée au CNED et j’ai été hospitalisée pendant deux ans. Aujourd’hui j’en ai 19 et je suis totalement guérie ! J’ai crée un blog pour raconter mon parcours :
    citoyenneceleste.unblog.fr

    Venez échanger !

      1. Bonjour , je suis en 1 ére L et j’ai le bac de français et de science à la fin de l’année et depuis 1 mois je ne suis plus allé en cours (3 semaines de cours et 2 de vacances) car j’avais des maux de ventres très violents qui m’empéchaient de continuer à suivre, j’ai donc depuis j’ai renoncer à aller en cours car je ne mi suis jamais sentie à l’aise , j’ai toujours été très seule et je crains d’avoir à nouveaux des maux de ventre , mais maintenant tout le monde me tanne pour que je retourne en cours avec des horaires aménagées ( je n’irait qu’en cours de français et de science ) mais je ne m’en sent pas capable et je n’en n’ai pas envie malgré le fait que j’ai toujours aimé apprendre et que je fait partit des meilleures élèves de la classe de plus j’ai trop peur de ce que les autres élèves vont dire . Par ailleurs on me dit que je ne pourrait pas étre déscolarisée pour passer mon BAC via le CNED ce qui m’avait semblé etre une bonne solution pour terminer l’année du fait que aller en cours à toujours été très dur moi et que depuis la 2scd je pleur souvent le matin en m’enfermant dans les toilettes du lycée avant d’aller en cours…s’il vous plait aidez moi ..

  22. Bonjour, Qu’entendez-vous par placement ? J’ai rencontré beaucoup d’enfants en phobie scolaire (malheureusement !) mais je n’ai jamais entendu parler de placement. J’en ai vu qui ont été hospitalisés mais rien d’autres.

  23. bonjour
    je fais des recherches sur internet sur la phobie scolaire, j’avoue ne pas savoir que faire.
    Mon fils de 11 ans est en 6ème cette année. Il est bon élève, curieux pour tout. Mais il est très malade dès qu’il faut ne serait ce que penser à l’école: nausées, maux de tête, crises d’angoisse, panique. Il est épuisé à force de lutter pour surmonter ce stress et rester à l’école. Cela a commencé en CM1, il a vu un psy en CM2 et il est actuellement suivi par un pédopsy au CMPI. Mais ces gens là ne sont pas là pour l’aider à dormir paisiblement, ne sont pas là le matin quand il doit se préparer pour aller à l’école, ne sont pas là pour l’aider à aller de la voiture jusqu’au portail du collège, et ne sont pas assis à côté de lui en cours pour l’aider à rester assis et ne à ne pas s’enfuir.
    Il est épuisé, se sent différent, me demande s’il n’est pas fou.
    Que faire?
    Sylvie

  24. Bonsoir je suis la maman d’une ado de 13 ans. Il y a deux ans ma fille a commencé a se sentir mal. Novembre j’ai vu une psychologue ça n’a rien donné (je l’élevé seule) . Elle s’est enfermer dans le sommeil et est très douloureuse, après plusieurs hospitalisations on a apprit qu’elle avait contracté la mononucléose. Donc elle a peu suivi le 3éme trimestre. L’année de sa cinquième, elle n’a pu aller en cours tjrs douloureuse et toujours son sommeil, impossible de la réveiller elle a été suivi par 2 psychologues et pédopsychiatre .Impossible de suivre des cours. Nous avons déménagé elle a changé de collège mais tjrs sa phobie scolaire, elle souhaiterait aller en internat pour ne “souffrir” qu’une fois le lundi matin est ce que ça va bien se passer ? J’ai appelée quelques internats, mais des que je parle de sa phobie scolaire toutes les portes se ferment. Vers qui me tourner ? J’ai arrêté la pédopsychiatre car nous avons déménagés et cela ferait trop loin pour moi. A l’heure actuelle elle ne suit aucune cours, elle pense que le CNED sera trop dure pour elle ( ne va pas s’y tenir ) J’habite là Haute-Garonne et j’aimerai savoir comment faire ? Ma fille a été diagnostiqué précoce. Merci de me répondre rapidement.

    1. Bonjour, J’ai lu votre commentaire avec beaucoup d’attention. Je comprends ce que vit votre fille et malheureusement de plus en plus de jeunes sont dans la même situation. Il m’est bien difficile de vous conseiller. Pour moi, le mieux, dans son cas, serait de prendre un cours avec le CNED, avec des professeurs particuliers quelques heures par semaine pour l’aider à suivre un programme. Pour éviter qu’elle se coupe totalement de contacts sociaux avec des jeunes de son âge, j’essaierais de voir avec elle si des activités artistiques ou sportives pourraient l’intéresser et je l’y inscrirais. Je pense aussi qu’il faut la laisser se remettre de tout cela mais malheureusement le retour à l’école est très difficile. Bon courage. Je reste à votre disposition. Sylvie

    2. Bonjour,

      Je suis une maman demande d’une jeune fille qui va avoir 13 ans en mars. Elle est en 5eme.
      Je comprend fort bien ce que vous vivez.
      Pour ma part, j’ai mis en place des cours par correspondance 2eme et 3eme trimestre. Et ensuite on verra…. C au jour le jour…
      J’ habite aussi á Toulouse, si vous le voulez, on peut rentrer en contact pour échanger et s’aider.
      Bien cordialement,
      Cathy

      1. Bonjour Cathy,
        Mon fils est aussi en 5ème et je me sens complètement perdue… surtout pour l’année prochaine.
        Si vous voulez que nous échangions ensemble, ce serait vraiment bien.
        Bien cordialement,
        Isa

      2. bonjours j ai aussi un enfant de 12 ans qui et déscolarisé de puis novembre 2016 il a une phobi scolaire je veut mettre des cours par correspondance j habite a toulouse vous pourrait me dire ou je doit allée pour les cours par correspondance pour mon fils sur internéte je trouve pas merci de m aidé

      3. Bonjour. J’ai un fils de 13 ans qui a le meme cas de votre fille. Actuellement il pratique des séances de sophrologie. Est il vraiment efficace? mon fils etait absence au collège suite une angoisse scolaire et entre temps son grand père est décédé.
        J’habite sur Toulouse. J’aimerai savoir comment vous avez fait pour aider votre fille de cette situation. Cordialement.

        Noelle

  25. Suite à des événements qui se sont passé dans le cadre scolaire ( diffamations à mon égard sur twitter de la part de personnes de ma classe et engueulade avec deux de mes amies du lycée) et à ma perte de motivation , je ne peux plus et ne veux plus retourner en cours. Je ne dors plus la vieille des cours, j’angoisse, je pleurs, je tremble, est-ce que cela veut dire que je suis atteinte de phobie scolaire ?
    Je suis en terminale littéraire et à la fin de l’année je suis censé passer mon bac, mais cela va faire un mois que je n’ai pas été au lycée ( 2 semaines de cours + 2 semaines de vacances)
    Mes parents veulent me forcer à aller en cours,en évoquant la bac et ils disent qu’ils faut que je prennes sur moi, c’est d’ailleurs le cas ce matin. Ils pensent que je simule pour pas aller en cours mais moi je me sens tellement mal. Pour moi m’envoyer au lycée c’est m’envoyer à l’abattoir, j’en peux plus. En parallèle de mon bac j’ai commencé une formation par correspondance dans un domaine qui me passionne , j’ai pris cette décision pendant les grandes vacances avant la rentrée car je voulais arrêter les études parce que je n’avais plus la motivation de les continuer mais après une réunion ( pour mes absences répétées) avec mon cpe, le sous directeur, mes parents, l’infirmière et une assistante sociale, je me suis rendu compte qu’ils ne me soutenaient pas, eux non plus. Ils ne croient pas en ma formation, ils veulent me mettre en internat (pour que je sois en de meilleures conditions pour réussir le bac (moins de fatigue ect …) ) et ils ont fait que de parler du bac en disant que c’était très important et qu’il fallait que je revienne en cours en ne prêtant pas attention a la raison pour laquelle je ne voulais plus y aller. Je me sens terriblement incomprise, je ne sais plus quoi faire, ni qui pourrait me croire ….. s’il vous plaît donnez moi des conseils je craque.

    1. Bonjour, Je comprends ce que tu ressens et je pense en effet que tu fais un début de phobie scolaire. Tu ne dis pas quelle formation par correspondance tu suis donc il est difficile de te conseiller. Je comprends ton désarroi mais je comprends aussi la réaction de tes parents et des personnes de ton établissement. Tu es arrivée jusqu’en terminale et il est vraiment dommage que tu arrêtes ainsi à quelques mois du baccalauréat. En effet, tu sais aujourd’hui, sans le bac on ne peut pratiquement rien faire. Et même, d’ici quelques années, tu peux avoir envie d’entreprendre une carrière particulière et si tu n’as pas ton bac, tu seras très ennuyée et regrettera peut-être d’avoir arrêté à quelques mois du but. Je comprends que ce soit difficile pour toi et peut-être peux tu proposer à tes parents de suivre des cours par correspondance qui t’aident à préparer ton bac et à le réussir. Ainsi toutes ces années de souffrance ne se solderont pas en plus par un échec. Voilà les conseils que je peux te donner. Sinon accroche-toi, ne te préoccupe pas trop de ce que disent les autres élèves, pense d’abord à toi, à ton avenir… A bientôt. Sylvie

    2. Bonjour, je viens de lire ton message qui m’a touchée. Je suis une maman et mon fil a arrêter le lycée depuis 9 mois. Alors je comprends ton sentiment. Si tu a une passion fait tout ce qu’il faut pour convaincre tes parents. Car les parents n’ont pas toujours raison.
      Tu devrais voir un spychologue pour ado et parler de tout cela avec elle qui te comprendra et en parler avec tes parents pour qu’il t’en courage dans ta passion. Il faut avoir du courage pour parler aux adultes mais quand tu l’aura fait tu sera bien contente. Espère que depuis Janvier date de ton message les choses se sont arrangées pour toi.

      1. Je viens laisser de mes nouvelles ! :D

        Sylvie : Je fais une formation de graphisme par correspondance :)
        J’ai belle et bien arrêté le lycée après le message que j’ai posté ici n’arrivant pas à faire face à la situation. Je n’ai pas pu prendre de cours par correspondance pour finir l’année et passer mon bac (pas assez de moyens financiers) mais aussi par le simple fait de ne plus vouloir entendre parlé de cours, sous peine d’avoir le ventre noué et assujettie à un gros stress. Rien que de voir aux informations des élèves passant leurs épreuves de bac ou consultant le panneau des admissions, me fais stresser.
        Je ne vous cacherai pas, que ne pas voir mon prénom sur le site du bac m’a mis très mal à l’aise et m’a démoralisé, d’autant plus quand sur Faceb**** certains élèves de mon “ancienne” classe mettent qu’ils l’ont eu. C’est très dur de se dire que même si je n’avais plus la motivation pour mon année de bac je comptais quand même faire de mon possible et qu’au final des événements réussissent à finir de me mettre à terre.

        Je crois que le plus dur maintenant c’est de sortir de l’isolement dans lequel je m’étais enfermée. Bien que j’ai 18 ans mes parents ne veulent pas que je fasse des sorties avec quelques ami(e)s en ville à 45 km de chez moi. (mes ami(e)s sont plus près de la ville que moi) Hormis cela je ne communique pas beaucoup avec l’extérieur ni même avec mes parents, ma chambre me sers de maison et je ne trouve rien qui attire mon intérêt à l’extérieur de celle-ci à pars peut-être aller en ville …

        LARRAT:

        J’ai lu votre message avec intérêt et si je peux me permettre votre fils a de la chance de vous avoir. Je ne connais pas l’histoire de votre fils, mais pour avoir peut-être traversé ce qu’il traverse, il a tout mon soutien et je sais qu’il faut beaucoup de courage.
        Je pense qu’effectivement c’est primordial d’avoir du soutien et une écoute attentive de la part de nos proches ou de nos amis.

        Je n’ai pas été voir de psychologue, mais je pense que j’arrive à m’en sortir peu à peu.
        Malheureusement mon père n’était pas pour mon arrêt d’étude alors il a du mal à accepter que je reste à la maison à rien faire et je sais que je le déçois.
        D’autant plus que comme je le dis plus haut je m’isole alors il y a souvent des conflits.
        Je ne parle pas trop de mes passions avec mes parents, car j’ai le sentiment que cela ne les intéresse pas alors je me créais des liens avec des personnes qui partagent ma passion via les réseaux sociaux.

        Merci d’avoir pris le temps de me laisser un message, j’espère de tout coeur que votre fils réalisera son ou ses projets malgré son arrêt d’étude ! ^^

  26. pensez aussi à la phobie scolaire dû à de mauvaises expériences dans le milieu scolaire…j’ai été maltraitée par mon institutrice de CP, c’était des fessées déculottées, attachés sur nos chaises si l’on bougeait trop, du scotch sur la bouche pour que l’on se taise… j’ADORE apprendre, mais le milieu scolaire est devenu pour moi une source de souffrances intenses, tant physique que morale, et je peux vous garantir que, même si je suis désormais maman, j’ai un mal-être important lorsqu’il me faut enter dans une classe… UNE année de maltraitance et ce sont 15 ans de ma vie qui ont été un cauchemars… Et encore, moi, j’avais la chance d’être une bonne élève….

    1. Bonjour, Je vous remercie pour votre témoignage que je me permettrais de publier, si vous l’acceptez. Je suis stupéfaite par ce que vous me dites mais, malheureusement, pas surprise. J’entends encore aujourd’hui parfois de tels témoignages et je trouve ça inacceptable. Il faut vraiment faire quelque chose pour que cela n’arrive plus. Bon courage. Merci de lire mes articles et si je peux vous aider en quoi que ce soit n’hésitez pas à me contacter, je me ferai un plaisir de vous répondre. Sylvie

  27. J’ai actuellement 23 ans je suis des études d’infirmière et j’ai raté deux fois le diplôme parce que je n’arrive pas à gérer mon “stress”. J’ai des insomnies dès le début du stage, des crises de larmes incontrôlables quand la date fatidique approche, des nausées (et des vomissements parfois,) des crises d’hyperphagie, des céphalées intenses et non soulagées par les antalgiques et je n’arrive pas à me raisonner, ma peur l’emporte sur ma raison. Je sais que je peux le faire, le métier me plait, j’ai envie d’en faire mon métier mais je n’arrive à rien le jour J, c’est à peine si je peux me lever de mon lit et si j’y arrive tout le temps de trajet j’envisage toutes les autres destinations possibles de l’endroit où je suis(sans y être vraiment allée jusque là). Je me demandais si cela pouvait s’apparenter à de la phobie scolaire alors que cela fait 1 an et demi que j’ai développé ce problème, Je n’ai pas eu de problème particulier lors de ma scolarité du CP au lycée (j’étais même plutôt bonne élève).

  28. C’est sûr que tout est dans la passion. Quelqu’un qui va à reculons à l’école (pour les raisons énoncées dans l’article) ne retiendra rien à la fin de la journée, même s’il a passé 10 heures en classe…
    Je me suis aussi penchée sur les écoles alternatives, qui mettent l’enfant et sa motivation au centre de leur projet pédagogique, et ça peut être une mine de motivation et de résultats. Le tout est de montrer aux étudiants qu’ils sont accompagnés, qu’ils peuvent retirer quelque chose sur le plan personnel des études. C’est ce qui m’a plu dans la méthode de Cogito (une de ces écoles de soutien) : leur concept de “Méthode et Matières”, qui gagnerait à être connu, notamment le point sur la convivialité.

  29. Je suis en très grande partie d’accord avec les propos émis ici. Si tant d’enfants se mettent à souffrir d’une phobie qu’ils surmontaient beaucoup plus facilement jadis, il est impossible d’analyser le phénomène à partir des enfants. c’est manifestement l’école qui est en cause. Mais on oublie souvent (et j’en ai fait l’expérience, ayant fondé en 1995 une école indépendante en Belgique, SCHOLA NOVA) que la matière enseignée, son nivellement par le bas, et son peu d’intérêt, dégoûte les enfants la plupart du temps. Très souvent, les enfants adorent apprendre, mais n’aiment pas le travail forcé ni contrôlé continuellement. Par contre, ils adorent le résultat d’un travail bien fait et d’une compréhension parfaite. Beaucoup d’enfants en phobie scolaire grave se sont retrouvés à Schola nova sans le moindre symptôme après 15 jours, simplement parce que la matière les passionnait. Or il s’agit de latin parlé, chose réputée pour horriblement difficile…
    Je ne veux pas jouer à celui qui trouve des solutions à tout, mais qu’au moins on vienne contrôler mes dires. J’ai souvent été moi-même étonné d’un résultat si facile sans même l’avoir cherché, et cela m’a d’autant plus convaincu.

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