Et ils furent heureux…
Vous pourrez lire ci-dessous un magnifique commentaire que j’ai reçu hier de la part des parents d’un de mes petits élèves.
Je suis extrêmement touchée par ce qu’ils disent et très heureuse de pouvoir permettre à ce petit garçon de reprendre confiance en lui et d’être heureux d’aller à l’école.
Je dois dire également que pour moi, c’est tout à fait normal et que cela devrait se passer dans toutes les écoles de cette façon-là.

Par ailleurs, ce petit garçon, depuis qu’il a repris confiance en lui-même, fait d’énormes progrès et fournit un travail très important. Et chaque jour, il en fait davantage. Ce matin, au retour des vacances, il a travaillé énormément dans toutes les matières : il a fait de l’écriture, de la lecture à haute voix, une fiche de lecture avec des questions, une page de français, et plusieurs pages d’exercices de mathématiques… Et tout cela avec succès, concentration et une rare autonomie ! Et par-dessus tout avec une grande joie !
Je publie ce témoignage car je rencontre trop de parents totalement désespérés et inquiets car leur enfant va mal, perd confiance en lui et ne progresse pas comme il le faudrait. Je voudrais que ces parents se rendent compte que tout est possible et que tout dépend des professeurs avec lesquels l’enfant fait ses apprentissages ainsi que de l’attitude des parents qui ne doivent jamais perdre confiance en leur enfant.

Donc si un enfant va mal, surtout n’attendez pas, changez le tout de suite d’école. Il ne faut pas laisser les choses s’aggraver car si ce n’est pas maintenant, plus tard, cela ressortira.
Je rencontre de plus en plus d’adolescents totalement perdus car à la maternelle ou dans les petites classes de l’élémentaire, ils se souviennent d’avoir été très malheureux. Et à l’adolescence, c’est bien difficile de se reconstruire.
Sylvie d’Esclaibes
“Bonjour à toutes et à tous,
C’est avec un grand enthousiasme que nous tenions à vous raconter l’histoire de notre fils A. Comme pour toute histoire, elle commencera par « il était une fois » et se terminera par » Et ils furent heureux », le choix de ces mots doivent vous interpeller, mais nous assurons qu’à la lecture de notre témoignage vous en comprendrez le sens.
Il était une fois, un petit garçon né fin décembre 2007. » Tout allait pour le mieux dans le meilleur des mondes », jusqu’à sa 2ème année de maternelle: A. a été diagnostiqué dyspraxique (trouble au niveau de la motricité fine et du graphisme, trouble visuo-spatial). Au fur et à mesure, A. se rendait compte de ses difficultés pour lire et écrire, cette situation l’insupportait par rapport à ses camarades, pourtant avide d’apprendre, il ne relachaît pas ses efforts que ce soit en classe ou avec les intervenants (orthophoniste, ergothérapeute, orthopiste). En CP, son estime et sa confiance en lui s’amoindrissaient de jours en jours, il se repliait sur lui même, ne souhaitant plus jouer avec les autres, il se trouvait nul, idiot et maladroit, il se mettait en échec en refusant de faire plutôt que de mal faire! il m’indiquait que l’école ne l’intéressait plus, il me disait « que pour la maîtresse, il n’y avait que la lecture et l’écriture qu’il n’apprenait rien d’autre, et qu’il ne voulait plus aller à l’école ». Moi, sa maman qui lui avait indiqué depuis qu’il était petit que l’école était un lieu formidable, ou l’on pouvait apprendre diverses choses, découvrir, se faire des amis, échanger des idée, je compris que ces mots étaient devenus désuétes. C’est alors, que j’ai adressé un sms mi-août à Mme d’Esclaibes, elle m’a de suite répondu (mi-août, là déjà ce fût un miracle!), 3 jours plus tard, j’ai rencontré Mme Dutrieux, Responsable des Primaires qui m’a reçue, elle m’a fait visité l’école alors qu’elle devait partir en vacances, je me suis projetée des années en arrière et me suis dit « qu’est-ce que j’aurai aimé apprendre ici », je dois vous avouer que je suis repartie avec le coeur soulagé en me disant intimement A. va être bien ici! Notre fils a fait sa rentrée scolaire, Mme D’Esclaibes et Mme Dutrieux nous ont indiqué qu’A. était traumatisé de son passé scolaire et qu’elles allaient travaillées de sorte à ce qu’il reprenne confiance en lui.
Au bout d’un mois, A. nous demandait pendant le week-end quant est-ce qu’il retournait à l’école?Désormais, le matin, il se lève, se lave et s’habille à la vitesse grand V (grand exploit pour un enfant dyspraxique), nous précisant qu’il faut se dépêcher car il ne veut pas être en retard! Concernant les devoirs étant donné que ces derniers sont donnés 1 semaine à l’avance, il n’y a plus de stress, ni d’angoisse, tant pour lui que pour moi, au contraire, il est demandeur ! C’est trés émouvant de voir son enfant prendre plaisir de se rendre à l’école. L’Ecole Athéna, c’est un Véritable Elixir de Bienfaits! Nous tenions à vous compter notre histoire afin d’émettre un message d’espoir aux parents dans une situation similaire à notre famille et leur rappeler que rien est perdu! Ce message est également destiné à Madame Sylvie d’Esclaibes pour marquer notre reconnaissance car nous vous assurons qu’il est rare de rencontrer une personne si passionnée, si dévouée envers les enfants, nous la remercirons jamais assez ainsi que Mme Dutrieux et tous les autres enseignants. Vive l’enfance ! Vive l’Ecole Athéna!
PS: Et ils furent heureux!”
bonsoir
Très beau témoignage et je suis vraiment contente pour ce petit garçon.
C’est une joie que de voir ses enfants être heureux à l’école.
Mais beaucoup trop d’enfants scolarisés dans une école/collège/lycée “normal” ne le sont plus.
C’est déplorable. Et malheureusement les miens en font partie.
bonne continuation à ce petit garçon et bonne semaine
et merci encore pour ce très beau témoignage
J’en ai les larmes aux yeux….!! Je me réjouis avec vous de chaque victoire, de chaque vie qui retrouve joie ! Merci Sylvie pour votre passion que je partage de plus en plus !
Cela devrait être le témoignage de tous les enfants et parents !
Je n’arrive pas à comprendre les choix politiques pour les enfants qui seront le monde demain ! Dans mon pays, quel déboire et tristesse quand j’entends les spécialistes parlé d’enseignement. On dirait qu’ils sont perdus dans leur monde et ne voient pas la réalité: burn out des profs, harcèlement scolaire amenant au suicide, et j’en passe. Que faire lorsqu’il y a une classe dont une partie d’enfant ne parle pas français, quel est la qualité de l’enseignement ?
Je vois un enfant de 8-9 ans qui ne sait pas lire l’heure et ma fille de 6 ans sait déjà en partie ? En Suisse, des associations d’analphabètes sont crées et vont dans les rues pour donner l’amour de la lecture ? Et, oui, quand on sort de l’école, certains enfants ne savent pas lire et sont illetrés,….mais ou va-t-on ?
De plus, pour les parents-enseignants, on veut nous fait croire à quel point l’école s’est mieux ! L’enfant va mieux s’en sortir ! Je suis songeuse…