
« Dans les écoles Montessori les enfants ne savent pas bien écrire et n’écrivent pas assez. » FAUX
Très tôt l’enfant se prépare indirectement à l’écriture et travaille sa main et la pince de ses doigts qui lui seront indispensables pour un geste d’écriture aisé et fluide grâce aux activités de Vie Pratique et Vie Sensorielle qu’il travaillent et répète inlassablement.

Ensuite quand l’enfant est prêt on lui propose les activités de préparation directe à l’écriture :
D’abord les formes à dessin puis les lettres rugueuses. Ainsi l’enfant maîtrise le sens et le tracé des lettres qu’il peut ensuite s’entrainer à écrire. Il va aussi les tracer dans le plateau de sable avec un stylet,

On trouve alors souvent dans nos classes une table d’écriture qui permet à l’entant en toute autonomie de travailler l’écriture des lettres.

En parallèle, l’enfant compose des mots avec l’alphabet mobile au gré de son apprentissage des sons qu’il pourra ensuite écrire et recopier sur des petits carnets selon son aisance à l’écrit.

Très tôt aussi les enfants ont accès à des petits carnets renseignés en culture qu’ils peuvent colorier et rédiger en toute autonomie.

Pour les plus grands on trouve dans nos classes des cahiers d’entraînement à l’écriture, de nombreux travaux qui lui demandent des annotations-légendes-commentaires écrits et enfin l’enfant travaille plus concrètement la copie avec les cartes des définitions et la rédaction avec de nombreuses propositions de productions d’écrits aussi ludiques qu’efficaces !

Contrairement aux idées reçues nous préparons très tôt l’enfant pour l’écriture et nous mettons de nombreuses activités en classe ensuite pour lui permettre de s’épanouir dans l’écrit et continuer plus grand à écrire, rédiger divers types de productions, ou encore à s’inspirer sur un plan créatif. Nous offrons ainsi de vraies ressources qui suscitent chez nos élèves l’envie d’écrire.

Vous pourrez d’ailleurs trouver des idées d’activités d’expression écrite dans notre livre “100 activités Montessori pour les 6/12 ans“

Claire Duquenne et Sylvie d’Esclaibes