
Voici un article écrit par notre formidable formatrice, Véronique Moulin, qui est douée de tellement de talents et d’expériences. Les stagiaires qui suivent une formation auprès d’elle sont toujours admiratifs et conquis.
“Entre 1932 et 1939 Maria Montessori donnera de nombreuses conférences dont le thème sera le lien entre l’éducation et la paix.
Maria Montessori a cette intime conviction que l’éducation de l’enfant mènera à la création d’une culture de la paix. Et cette culture de la paix doit être enracinée dans l’homme dés les premières années de sa vie.
« Etablir une paix durable est le travail de l’éducation. La politique ne peut qu’éviter la guerre. » Maria Montessori
« L’éducation est une arme de paix. » Maria Montessori
En ce weekend du 11 novembre où nous nous préparons à célébrer la fin de la 1ère guerre mondiale quelle chance de pouvoir animer une formation Montessori sur les mathématiques pour les 6-12 ans.
Œuvrer pour la paix en accompagnant les adultes qui enseignent les enfants.

Nous nous retrouvons tous dans cette belle école de Bailly dans les Yvelines pour deux journées de Mathématiques.
Dix stagiaires, motivés, concentrés et avec beaucoup d’énergie pour découvrir les mathématiques.
C’est par groupe de deux qu’ils s’installent autour des tables avec à chaque fois un petit tapis et un matériel de mathématiques.
Ces formations au-delà de la théorie permettent aussi de manipuler le matériel un matériel pour deux adultes.)
Au fil de la journée, chaque groupe manipule les timbres, le boulier, la planche à clous.

A chaque fois c’est une redécouverte des mathématiques, certains réalisent que ce qu’ils trouvaient difficile devient limpide.
Ces formations sont des moments où nous avons l’incroyable chance de pouvoir manipuler, travailler et découvrir comme Maria Montessori :
« Je commençai mon travail comme l’aurait fait une paysanne qui aurait mis de côté de bonnes semences, et à qui on serait venu offrir une terre féconde où la semer librement. Mais il n’en fut pas ainsi : à peine avais-je remué les mottes de terre que je trouvais de l’or à la place du grain. La terre cachait un trésor précieux. Je n’étais déjà plus la paysanne que je croyais être, j’étais comme le talisman qu’Aladin tenait entre ses mains, j’avais sans le savoir, une clé capable d’ouvrir un coffre contenant d’immenses trésors cachés. »
Sur ces deux jours c’est avec beaucoup de bonheur que j’observais ces stagiaires s’emparer de cette clé, je voyais les visages s’épanouir comme celui de Marwa, enseignante, très impatiente de découvrir un nouvel outil, d’aller plus loin, de manipuler et découvrir encore.
Et vous ne souhaitez-vous pas disposez de cette clé ?”
Véronique Moulin pour Sylvie d’Esclaibes