

Actuellement en salle, on peut aller voir le film “Le Roi Lion” et y découvrir des images somptueuses de la savane africaine …
Dans le film, Mufasa explique à son jeune fils Simba combien il respecte les antilopes dont il se nourrit et lui donne une jolie morale sur l’importance de “préserver le cycle fragile de la vie”…

Il explique alors la nécessité de respecter l’équilibre pour que les espèces perdurent et puissent vivre en harmonie sans extinction…
Après ce joli film quoi de mieux que de créer un joli matériel pour remettre dans l’ordre et expliquer en images ce fameux cycle de la vie qu’aborde Mufasa ?

Le lion se nourrit d’antilopes pour vivre… Ces antilopes elles-mêmes se nourrissent d’herbe pour vivre… Cette herbe trouve ses nutriments dans la terre… Cette terre est nourrie par les restes d’ossements des bêtes comme les lions décomposés par des décomposeurs qu’on laissés les charognards : les hyènes qui se nourrissent des bêtes laissées pour mortes.
On explique alors que ce cycle relie une ensemble d’êtres vivants du point de vue de leur alimentation de telle façon que l’absence de l’un d’entre-eux affecteraient tous les autres membres.
On déduit que le maintien de ce cycle est donc indispensable pour l’équilibre de l’écosystème de la savane…

Ensuite, on peut reprendre toutes ces notions en créant un matériel qui reprend les chaînes alimentaires de la savane mises en relief dans le film avec ses personnages.
On explique alors que l’on part toujours du SOLEIL et qu’ensuite chaque être vivant mange celui qui le précède. On trouve toujours à la base des espèces végétales mangées par des espèces végétivores ou omnivores ; elles-mêmes mangées par des espèces carnivores ; elles-mêmes pouvant être mangées par des charognards.

Il existe autant de chaînes alimentaires que de milieux. On pourra insister sur la signification de la flèche « est mangé par… », les régimes alimentaires de chaque maillon et sur les relations alimentaires prédateur-proie, super-prédateur (pour les plus grands).

Une séance cinéma en famille qui permet d’illustrer d’une belle manière l’importance de rester humble face à la Nature :

“Les forêts tropicales sont extrêmement importantes à l’échelle planétaire. Non seulement on estime que près de 70% des espèces terrestres mondiales y vivent mais ces écosystèmes participent à la régulation du climat, sont nécessaires au cycle de l’eau, purifient l’air, préservent les sols de l’érosion. En Afrique comme partout ailleurs dans le monde, la nature n’appartient pas aux hommes, ce sont les hommes qui appartiennent à la nature…“
Claire Duquenne et Sylvie d’Esclaibes
Analyse intéressante d’un aspect du film. Bravo pour l’article