
Voici un nouvel épisode des témoignages de nos enseignants du collège et du lycée du Bailly. Ici c’est Richard Unglik, un passionné d’histoire, qui enseigne à nos élèves de primaire et de 6ème, 5ème et 4ème. Il a su être très inventif pour que les cours restent passionnants pendant cette période de confinement. Je le félicite et je me rends compte de la chance qu’ont nos élèves d’avoir des enseignements aussi passionnés et investis dans leur travail.

Richard Unglik est aussi un passionné de playmobils puisqu’il a écrit de nombreux livres avec ces playmobils qui passionnent les enfants.
Sylvie d’Esclaibes
Voici le témoignage de Richard :
“Les cours d’Histoire confinés – Retour d’expérience.
Comme tous les professeurs, j’ai dû trouver des solutions pour continuer à faire cours malgré le confinement.
Outre des cours faits en direct en visioconférence grâce à Zoom, j’ai aussi opté dès le début du confinement pour des cours et des corrections de devoirs en différé, en audio et non pas vidéo.
Ce sont des « podcasts » que j’enregistre avec le dictaphone de mon téléphone, et que les élèves reçoivent par mail.
Ils écoutent donc mon cours d’histoire en différé, quand leur emploi du temps le leur permet (disponibilité de l’ordinateur ou du téléphone mobile familial par exemple).
Dans mes enregistrements audio (podcasts), je demande par exemple aux élèves d’ouvrir leur livre pages x et y, puis je leur demande de suivre sur le livre la lente lecture et l’explication que j’en fait.
Quand il y a des devoirs à faire, il me les transmettent par Internet. De la même manière, je leur fais une correction audio mais cette fois individuelle (une dizaine de minutes par élève ), qu’ils reçoivent sur leur mail. Je profite bien souvent de cette correction audio pour insister sur certains points de la leçon d’histoire.

Parfois, j’ajoute des anecdotes.
Je trouve que nos enfants sont déjà beaucoup trop sollicités par des écrans. C’est pourquoi il me plaît de faire mes cours en enregistrement audio, les yeux des élèves plongés dans leur livre d’histoire.
Le confinement est plutôt confortable pour le narrateur d’Histoire que j’aime être : je raconte, et les élèves suivent.
Mais il est cependant évident que le cours en vis-à-vis est irremplaçable: leurs bêtises me manquent.

Richard Unglik”